Thursday, December 6, 2007

À propos du livre

J'ai voulu écrire un roman qui me ressemble. Ne vivant que rarement dans les idées noires, n'étant pas particulièrement friant d'une fiction qui ne se nourrit que de drames humains, j'ai résolument opté pour un ton joyeux et optimiste, pour faire de mon roman une bouffée d'espoir et d'amour.


La quatrième de couverture.

Ce n’était pas possible ce qui m’arrivait! Pas à moi. Comment pouvaient-ils se séparer? Me partager? Ça ne se pouvait pas! Les parents, ça ne se sépare jamais, sauf ceux des autres.
— Je ne veux pas! Je ne veux pas! Je ne veux pas!
Et j’ai pleuré encore jusqu’à ne plus pouvoir pleurer. Je ne savais pas qu’il y avait une fin à ça aussi. Ils ne m’avaient même pas demandé mon avis. Pourtant, ça me concernait, c’était ma vie! C’est moi qu’ils devaient ne plus aimer pour faire ça, puisqu’ils m’ont dit qu’ils s’aimaient toujours, mais pas pareil.
— Aidez-moi! Aidez-moi! Aidez-moi!
Personne ne m’a répondu. J’étais seul, tout seul. Je suis allé à la fenêtre. Il pleuvait. J’ai regardé le ciel. Il était gris et noir. Je ne l’ai pas lâché des yeux. J’étais si petit, il était si grand.

Et j’ai prié pour qu’il m’aide.

Ce roman inclassable, pétri de tendresse, d’émotions et d’humour, sur fond de la crise du verglas de 1998, est un hymne à l’espoir et au bonheur.

Le Making Of

Aout 2006 : la solitude du scénariste de fond
Je sors d'une monstrueuse aventure collective, le tournage de Ma fille, mon ange. Cette épopée a débuté deux ans et demi plus tôt sur ma table de cuisine, tout seul à rédiger cette idée. Ensuite, j'avais travaillé des mois en binôme durant l'écriture du scénario. Le financement acquis, une multitude de personnes s’étaient greffées à l'équipe, et cela, jusqu'au tournage, qui au fil des jours était devenu une immense fourmilière grouillante et bruyante, totalement impersonnelle dont chaque élément avait une idée bien précise de ce qu’il faudrait faire. Progressivement, je m'en suis éloigné. J'avoue, on ne m'a pas retenu non plus. Les gens du cinéma aiment dire au scénariste qu'il doit savoir se détacher de son "bébé". Une vraie ritournelle sitôt que tourne la manivelle. Ce 19 aout, je viens de visionner le premier montage du film. J'ai alors l'irrésistible besoin d'accomplir quelque chose tout seul, sans que personne n'y mette son nez. Juste pour pouvoir pleinement l’assumer.
Le moment est venu de tenter de réaliser un vieux rêve : écrire un roman...

19 aout : aller au bout de ses rêves
Je n'ai pas à chercher une idée, je l'ai depuis 5 ans. Tout ce qui est dans le livre aujourd'hui figure sur les 3 pages posées devant moi, rédigées sous le titre de Glace amour.Avant d'entamer la première ligne, j'annonce à tout le monde autour de moi que je vais écrire un roman! Comme je travaille dans un café, je sais que chaque matin quelqu'un va me dire : "Alors, il en est où ton roman?". Avec mes amis, j'en fais de même. J'ai l’audace de préciser que je compte le terminer avant Noël. Pour m’en assurer, j’indique dans ma mini biographie qu’on me demande pour la promo de Ma fille, mon ange, que mon premier roman sera publié en 2007. Je suis cerné. Je n'ai d'autre issue que de l'écrire...

20 aout : Rendez-vous à Noël
7h40, Café République, rue Bernard, je crée le dossier sur mon ordinateur le dossier « Le_livre ». Je n'ai jamais connu l'angoisse de la page blanche, mais en entamant le premier paragraphe, je me demande si je vais être capable d’écrire un vrai long manuscrit et non une simple nouvelle. Mes doutes sont rapidement dissipés. Même si j'étire quelques passages de peur de manquer mon objectif, je ressens vite une évidence : mon histoire est tellement claire dans ma tête, surtout son aboutissement, que je sais pouvoir nourrir tout le manuscrit. Avec le recul, je crois qu'écrire un roman n'est pas se demander "ce que l'on va écrire", mais plutôt "comment on va l'écrire?".

22 aout : Le livre à son titre
En deux jours, 30 pages sont déjà écrites. Si j'ai toujours su que les poissons de Boris devaient aller dans la baignoire, je me demande alors comment faire pour les y amener. Bien entendu, l'idée de la température de l'eau qui doit rester chaude pour les poissons exotiques est évidente. Mais c'est bien maigre pour tenir durant toute une histoire. Surtout que je reste planté dans l’anecdote.
Je me repasse alors toutes mes idées, enfin tous les moteurs d'idée, des cas, des théories, des sciences, les histoires des amis, des lectures de magazines ou sur internet. Je fouille dans les notes de mon disque dur. Qu’est-ce que Boris peut bien étudier? Et soudain, je me souviens!
Mon très proche ami Cyrille, Russe d’origine, terriblement français de comportement, est un as de la théorie des noeuds. Il a effectué de nombreuses recherches, financées par le gouvernement, pour en établir une représentation mathématique. Il m'en a parlé tant de fois que je la connais par coeur. J'avais gardé ce thème dans l'idée d'en faire un thriller, mais sans vraiment le pousser. Heureusement… La théorie des noeuds je vais m’en servir pour les poissons!
De suite, je rédige le troisième chapitre, la théorie de Boris avec ses poissons et je le fais lire à Cyrille. Flatté, excité à l’idée qu’on s’intéresse enfin à ses travaux, son verdict tombe "C'est exactement ça!". On se quitte dans une virile accolade.
Je sors dehors, il faut beau, très chaud. Entre deux cigarettes, le titre du livre me tombe dessus, Le froid modifie la trajectoire des poissons! Je le teste les jours qui suivent autour de moi. Tout le monde l'aime. Autour de cette théorie, je décide de tisser tout le propos de fond. À partir de ce moment, les pages vont s'enchainer à un rythme fou. Je suis d’autant plus dans le « jus » que durant cet automne je dois livrer 4 ou 5 scénarios de 30 pages pour une série documentaire.

22 septembre : un beau voyage
Il ne m'a fallu qu’un mois pour écrire les 120 premières pages. De plus, il y a 15 jours, j'ai rédigé les 5 dernières. Pourquoi? Parce qu’il m'a vite paru évident de savoir précisément où je devais pointer. Beaucoup de personnes qui me demandent des conseils pour des scénarii ou des romans me viennent avec le même problème : je ne sais pas comment finir mon roman ou mon scénario? Trop souvent cela arrive parce que l'auteur n'a qu'une vague idée de son point de chute. En fait, il garde la fin pour la fin. Souvent, le propos finit par s'égarer et se dissocier de son début. À mon avis, si le final d'une fiction est figé dés les premiers mots, on maîtrise parfaitement les courbes dramatiques et tous les éléments du contenu se rapporteront à l'histoire.
L’analogie que j’aime employer est celle d’un départ en vacances.
Je pars en vacances = Je vais écrire un roman.
Je veux aller à la mer = voici mon sujet.
Je vais aller dans le Maine = Voilà ou je veux aboutir au terme du roman.
Ensuite, on pour se rendre à un endroit, on peut passer par le nord, le sud, les petites routes, les autoroutes, on finira toujours dans le Maine… Pour peu, bien entendu, qu’on ne perde jamais de vue cette destination finale. Tout n’est plus qu’itinéraire. Transposés au roman, les mots, les paragraphes et les chapitres deviennent des routes qui doivent vous mener à bon port.

29 octobre : manuscrit terminé!
Le livre est terminé. J'ai adoré l'écrire. J'ai ri, j'ai presque pleuré. J'ai fouillé au plus profond de moi-même pour extraire mon meilleur. L'écriture c'est du bonheur. En comptant les 40 pages des épilogues de rêve qui seront plus tard supprimées (voir chapitre effacé). J’ai sur mon écran 330 pages noircies. Pour la première fois, je décide de les imprimer. Quel sentiment de fierté de pouvoir tenir en main un si gros pavé de pages. On dirait un vrai livre! Je flotte dans une douce euphorie. La joie d’être parvenu à l’ultime page me brouille cependant un peu la vue. Non, plutôt beaucoup.
Je m’étais tenu à ne jamais envisager contact avec quelconque éditeur avant de terminer le manuscrit. Quand mes amis du Café République me demandaient « As-tu un éditeur? », je répondais inlassablement « J’y penserai le temps venu ».
Mais là, je ne prends pas le temps. Je me mets soudain en tête de publier mon roman en même temps que la sortie du film Ma fille, mon ange prévue en février 2007. J’envisage alors une sorte de cross-marketing. La publicité faite au film ne pouvant que rejaillir sur mon roman. Mais ce que j’ignore alors, c’est que si mes 330 pages imprimées ressemblent à un livre, elles sont bien loin d’être déjà un livre…
J’effectue une première relecture très rapide. Non seulement je suis dans l’urgence, mais je n’ai absolument aucun recul sur mes mots et mon texte. Mes corrections ne concernent que quelques détails. Je constate bien quelques passages très laborieux, mais je n’ai pas le temps. Une relation accepte de me corriger. Mais je ne lui laisse que deux jours pour faire l’ouvrage…

3 novembre 2006 : Trouver un éditeur…
Je ne connais aucun éditeur. Il me faut donc opérer comme je l’avais fait pour entrer dans le monde du cinéma. Passer par les standards ou les sites internet me paraît rapidement une solution en cul-de-sac. Je découvre sur les sites que les maisons d’édition prétendent recevoir plus de 800 manuscrits par an pour ne publier que deux ou trois « premiers romans » par an. Les réponses promises varient entre 3 et 6 mois. J’envisage un instant d’envoyer mon texte à tous les éditeurs du Québec, mais j’y renonce vite. Je n’ai pas envie d’attendre au minimum 3 mois et j’ai peur qu’on me pique mon idée. Je ne parle pas de mon histoire, mais juste de mon thème : le grand verglas de 1998. Il reste encore 14 mois pour en saluer les 10 ans. Largement le temps pour un éditeur de publier un livre, recueil, nouvelles sur le sujet. Je n’ai donc pour seule solution que de regarder dans mon entourage qui, de près ou de loin, oeuvre dans le monde de l’édition…

Mi-novembre : premier rendez-vous avec un éditeur
J'ai un rendez-vous avec un éditeur! Je suis galvanisé par les quelques lectures faites par des amis autour de moi. Elles sont dans l’ensemble très positives, mais je n’ai pas pris soin de faire quelques modifications que ce soit, malgré les remarques. Le rendez-vous est charmant. L’éditrice m’a offert une heure et demie de son temps, deux jours après notre premier contact téléphonique alors qu’elle était au milieu d’un cocktail en plein Salon du livre de Montréal. J’étais recommandé par une « star » de l’édition, elle me promet donc de me lire en quelques jours. Tout ne se déroule pas comme dans un rêve. C’est bien mieux qu’un rêve…

19 novembre 2006 : Quand mon passé n'est pas simple...
L’éditrice me rappelle. Je conduis, il y a de la neige sur mon pare-brise. Elle est toujours aussi agréable, mais je sens que son ton a perdu beaucoup d’enthousiasme. Elle me dit avoir beaucoup aimé l’histoire, vraiment beaucoup. Mais elle me précise rapidement qu’on est encore bien loin de pouvoir envisager une lecture « paragraphe par paragraphe». Par ailleurs, elle ajoute que le manuscrit est trop « québécois », qu’on ne parle pas comme ça « icitte », et qu’il n’y a que Michel Tremblay qui peut se permettre cela. Elle me propose de retravailler mon texte avant d’envisager quoi que ce soit. Elle me suggère d’utiliser le passé simple et l’imparfait. Pour publier, on est prêt à tout, non? Je fais un essai sur 2 chapitres, je déteste. Je consulte un ami, écrivain reconnu, qui à la lecture de ces pages me conforte dans mon opinion. Le passé simple alourdit considérablement mon propos, c’est un enfant qui écrit. À 11 ans on n’use que rarement de cette conjugaison. Il me propose au passage de me présenter Patrick Leimgruber, son agent littéraire. Je ne donne pas suite. Dans ma précipitation, j’ai peur que cela ne retarde encore plus mon processus de recherche d’éditeurs. Je rappelle l’éditrice en précipitant la rupture. D’un côté, je ne souhaite pas effectuer ce changement majeur de conjugaison, de l’autre, j’ai déjà pris contact avec deux autres éditeurs…

NB : J’ai revu cette éditrice lors du Salon du Livre 2007. Le hasard faisant toujours drôlement les choses, son stand était accolé au grand studio de la SRC dans lequel j’ai eu mes 5 minutes de gloire en étant l’invité de Christiane Charrette. Dès que je suis allé vers elle pour la saluer, j’ai senti une petite gêne. Je l’ai vite dissipée. J’avais commis une erreur majeure que trop de confrères débutants ont dû commettre : donner à lire à un éditeur un manuscrit insuffisamment abouti. En relisant aujourd’hui cette version du 29 octobre, je dois admettre qu’elle était bien « jeune », une sorte de brouillon. Je lui ai précisé que ce fut la cinquième version qui fut immédiatement acceptée par André Gagnon, de chez Hurtubise HMH. Je l’ai senti soulagée et nous nous sommes quittés après qu’elle m’eut dit qu’elle espérait tout de même qu’on travaille un jour ensemble. En quittant le stand, je me suis demandé quelle aurait été la réponse d’André Gagnon à la lecture de cette première version du manuscrit. Sans avoir fait le test avec lui, j’ai le pressentiment qu’en me disant qu’il y avait encore du travail, il l’aurait immédiatement acceptée… Je devrais lui demander de le lire. Et pour le reste, je ne compte pas changer d’éditeur un jour…

4 décembre : Faites vos prix...
Une relation, personnage important de l’industrie littéraire, a lu mon manuscrit, l’a aimé et m’a donné deux contacts d’éditeur. Le premier est très lent dans ses réponses. Le second m’a vite donné rendez-vous…
J’ai vaguement retravaillé mon texte. Il est meilleur que la première version. Au fond, cette nouvelle mouture est la première version puisque la précédente n’était qu’un brouillon. Même si j’ai hâte de le rencontrer, j’ai perdu de ma folie. Sortir mon roman en même temps que le film n’est plus possible et de toute façon je commence à pressentir que ça ne serait pas une bonne idée…
L’entretien est très chaleureux. On se croirait vraiment dans une vieille maison d’édition du siècle dernier. L’éditeur me le confirme en m’exprimant être allergique à l’informatique. Je le crois, il n’y a pas d’ordinateur sur son bureau et je suis certain qu’il a caché une vieille Remington quelque part. Très vite, je me rends compte que nos objectifs diffèrent. Il me dit, « Vous savez, ce qui compte pour moi, ce sont les Prix littéraires, les ventes ne m’intéressent absolument pas ». Je lui rétorque du tac au tac : « Ben moi, c’est les ventes qui m’intéressent ». Nous nous découvrons des amis communs alors il me promet de lire pendant les fêtes. Il tiendra sa promesse. Sa réponse téléphonique si polie et respectueuse, au fond, me soulage « Je ne vous dis pas que c’est bon ou pas bon, juste que ça n’est pas le genre d’ouvrage que je souhaite publier. Ça n’est pas le style de la maison. Mais je pense que vous trouverez l’éditeur qui vous conviendra, c’est important ».
Tout en découvrant que mon texte n’aura que peu de chance de concourir un jour pour un Prix littéraire, cet entretien me fait beaucoup réfléchir. Ce que vient de me dire cet homme prévaut également dans le cinéma. Le producteur ou l’éditeur n’est pas une « matière première » brute, purement fonctionnelle. Il faut qu’il y ait osmose, partage du point de vue éditorial entre lui et l’auteur.

NB : Cette rencontre confirme que l'éditeur n'est profondément qu'un être humain qui ne détient aucune vérité, se contentant de surfer sur ses certitudes et perceptions. On dit de quelques ouvrages qu'ils sont taillés pour gagner des prix. Souvent, ils ont été écrits avec cette intention. Je n'y ai jamais pensé, je ne l'ai jamais espéré, pourtant "Le froid modifie la trajectoire des poissons" figure dans la liste préliminaire des 12 titres retenus en vue du Grand prix des libraires du Québec 2008. J'avoue avoir eu une pensée amicale, respectueuse, mais amusée en imaginant cet éditeur découvrir dans Le Devoir la liste 12 titres retenus. Surtout que HMH y place deux titres, contre un seul pour lui. Comme quoi, les détecteurs de Prix littéraires, c'est comme une liaison Wifi dans un café : ça marche quand ça le veut bien...

9 Janvier 2007 : Je ne le sens pas
La réponse du second éditeur que m’avait recommandé mon ami me confirme l’idée de l’osmose : « Si vous pensez que notre maison correspond au profil que vous recherchez, nous sommes tout à fait disposés à lire votre manuscrit… ». Ce jour-là, je dépose mon manuscrit chez cet éditeur reconnu, mais je n’ai pas l’entrain coutumier. Je n'ai pas apprécié le style de son courriel. Étrange sensation. Mais je me fie toujours à mes sensations... De plus, je ne sais pas si mon roman l’intéresse vraiment ou s’il ne fait que renvoyer poliment un ascenseur à l’ami qui m’avait recommandé à lui. Même si sur son site internet, il promet une réponse dans les 3 mois, il me garantit une réponse rapide…
Je ne sais pas pourquoi, mais je ne le sens pas. J'ai envie d'être désiré, pas de "pitcher". Je décide d’entamer la réécriture de la version remise la veille. Il n’est pas dans mes projets de l’envoyer pour remplacer la précédente auprès du comité de lecture. C’est juste que j’ai déjà la conviction que mon avenir n’est pas là.

16 février 2007 : Un samedi de chien...
Après la version du 10 janvier, j’en ai encore écrit une nouvelle. Je peux prétendre à un manuscrit qui tient debout. Mais mon actualité est la sortie du film Ma fille, mon ange. Cela me détourne un temps des tribulations du livre.
Même si le film fait la une de tous les journaux, cette période est noire. J’ai hâte que les beaux jours arrivent.

19 mars 2007 : Un vrai écrivain!
Deux semaines plus tôt, j'ai donné mon manuscrit en lecture à Pierre, mon ami écrivain, qui a derrière lui une dizaine de romans publiés. On se retrouve dans notre petit restaurant. Il pose le manuscrit devant lui et me dit « Pierre, maintenant tu peux dire que tu es un vrai écrivain ». C’est au fond la plus belle chose qu’on ne m’ait jamais dite sur le roman. Il me donne un tas de petits conseils qui portent essentiellement sur la présentation et me demande alors où j’en suis de ma recherche d’éditeur. Je lui fais part, sans conviction, ni envie, de ce manuscrit déposé au mois de janvier. Immédiatement, il me reparle de Patrick Leimgruber, son agent littéraire. Cette fois-ci, je l’écoute avec beaucoup d’attention. Il me dit tout le bien que l'on peut dire d'un homme et m'assure qu’avec son expérience, il saura trouver l’éditeur qui me convient. Il n'en doute pas. Je m’en veux de ne pas avoir écouté Pierre quatre mois plus tôt. La précipitation c'est l'aveuglement de trop d'assurance. Pierre me donne les coordonnées de Patrick et me promet de l’appeler rapidement pour me recommander à lui. En rentrant chez moi, je me retrouve avec un énorme et incroyable problème. Avant de contacter cet agent littéraire, je dois m’assurer que l’éditeur qui est en train d’étudier mon manuscrit va répondre non. Comme cela fait environ 3 mois que je le lui ai déposé, la réponse ne devrait pas tarder. Pour me rassurer, je me dis qu’un éditeur ne peut prendre autant de temps pour une réponse positive. Je passe alors une semaine paradoxale : moi, l’auteur qui veut se faire éditer, j’attends une réponse négative d’un éditeur… le pire, c’est qu’elle ne vient pas.

Vendredi 28 mars : quand je prie pour qu'un éditeur refuse mon manuscrit...
Ce matin, Pierre me rappelle, Patrick Leimgruber a adoré le thème du roman et les propos de mon ami ont fait en sorte qu’il a hâte de lire et attend avec impatience mon appel. Je suis dans la merde, il me faut absolument la réponse négative de l’éditeur avant de lui parler! Puis-je, moi, apprenti écrivain, le contacter pour lui dire que je ne veux pas qu’il me publie? C’est impossible parce qu’il est certain que l’agent littéraire le connaît. Ça ferait trop mauvaise impression. Les agents doivent également travailler en pleine confiance. J’appelle tout de même l’éditeur. Je tombe sur la charmante jeune fille qui fut mon contact chez eux. En restant flou dans mes propos, j’insiste pour obtenir une réponse rapide. Je la soulage en lui disant que je comprendrais le refus, c’est la game, etc. Elle me promet de faire son maximum pour connaître la décision du comité de lecture…
En début d’après-midi je pars à l’aéroport chercher ma mère qui vient de France. J’attends, j’attends, elle ne sort pas. Mon cellulaire sonne, c’est peut-être l’éditeur qui va me confirmer son refus? Non, c’est Patrick Leimgruber, l’agent littéraire à qui j'avais laissé un message!
On parle longuement. Ma mère arrive à ce moment, mais je ne peux raccrocher. À L’autre bout du fil, il me dit son enthousiasme, le sujet le touche beaucoup. Je suis aux anges. Ma mère se demande pourquoi je ne raccroche pas. Patrick me dévoile que son fils a été conçu pendant la tempête du verglas… Il veut lire au plus vite. Si mon roman correspond à ce que lui a dit Pierre, il a déjà en tête un éditeur. Je lui promets donc de lui déposer le manuscrit le soir même... Je suis cependant mal à l’aise puisque je n’ai toujours pas ma réponse négative… Mais la chance est au rendez-vous, la charmante jeune fille a tenu sa promesse. Quand je rentre chez moi, dans ma boite de mail, la délivrance. L'éditeur annonce son refus en ces mots : "Ses partis esthétiques nous semblent trop s'éloigner de ceux des textes que nous publions dans notre collection de littérature". Je me fends d’une réponse polie pour accepter « beau joueur » son refus. Je n’oublie pas de le remercier de son intérêt et lui demande, par jeu, de m'expliquer ce que veut dire "partis esthétiques'. Il ne m'a jamais répondu. Si je le croise un jour, je lui reposerai la question.

NB : J'ai su "par la bande" que cet éditeur s'était présenté sur le stand HMH au Salon du livre et en voyant la pile de mes livres s'était écrié "Ah, les fameux poissons!". N'ayant pas cherché à en savoir plus, je n'en sais pas plus. Mais même s'il est bien établi sur la place publique et bénéficie d'une belle notoriété, je ne nourris aucun regret, mais vraiment aucun. Je ne l'ai jamais senti. Peut-être est-ce sa ligne éditoriale qui ne me convenait pas. Non, en fait, c'est son attitude éditoriale qui ne me convenait pas...

Lundi 31 mars : la dernière ligne droite
Patrick Leimgruber me rappelle. Il a adoré le manuscrit. Ça lui rappelle Pennac. Il sait à qui il va le proposer. Je lui raconte alors mes péripéties avec mes 3 éditeurs. Ça l’amuse. Tout cela ne représente que collines comparé à ceux qui ont dû gravir des montagnes pour publier un premier roman. Il me demande de lui adresser une version numérique de mon manuscrit pour l’envoyer à André Gagnon, de chez Hurtubise HMH. Le suspens sera de courte durée… 9 jours!
La suite ne sera qu’un grand rêve. Rapidement André Gagnon se met à lire. En milieu de lecture il avoue à mon Patrick « déguster les pages ». Le lundi suivant, soit une semaine après que l’agent littéraire m’eut confirmé qu’il me représentait, j’apprends que mon manuscrit a été affublé d’un post-it sur lequel André à écrit « Toutes affaires cessantes » à l’attention du comité éditorial. Deux jours plus tard, mon agent me confirme que mon manuscrit deviendra roman à l’automne chez Hurtubise HMH, et de plus, il le sera hors collection afin, selon André Gagnon, de lui donner toute la personnalité qu'il mérite. Ma mère patauge dans le grand bonheur que seules peuvent éprouver les mères fières de leur fils. Publier un roman, c'est le plus beau cadeau que je pouvais lui faire. Encore aujourd'hui, elle doit lire de 100 à 200 livres par an. Son appartement croule sous les livres. A la maison, dans le train, en vacances, je l'ai toujours vue avec un livre en main. Après avoir été historienne médiéviste, elle a dirigé la bibliothèque de la maison de la radio pendant plus de 20 ans. Aujourd'hui, à plus de 75 ans, elle vient de créer une minibibliothèque uniquement dédiée à la Commune de Paris. Alors, un fils qui va publier un roman, imaginez...

Ça ne m’a pris que 7 mois entre ma première ligne écrite et l’assurance d’un éditeur de me publier. Sans vouloir choquer qui que ce soit qui attend peut-être encore la réponse d’un éditeur, ce temps fut long à passer. On ne peut jamais refaire l’histoire. Je reste persuadé que pour avoir la chance de me retrouver chez HMH, il me fallait vivre les expériences précédentes. J’ai trouvé la maison d’édition qu’il me fallait, à dimension humaine, avec pour interlocuteur André Gagnon, un homme merveilleux.
Même si ce périple n’est « qu’historiette » pour ceux qui ont dû attendre des années pour publier, elle m’a donné à réfléchir pour m’amener à quelques conclusions. Tout d’abord, il ne faut jamais remettre à un éditeur une version trop jeune, insuffisamment travaillée. Au-delà du refus, on risque de traîner une mauvaise image que seule pourra sauver une publication ultérieure, si possible avec du succès. Par ailleurs, il ne faut pas se jeter sur n’importe quel éditeur. Chaque maison d’édition a son style, sa ligne éditoriale, il convient de l’étudier soigneusement afin de déterminer les compatibilités possibles. Cela dit, pour être franc, j'ai déjà croisé des producteurs, échangé longuement avec eux, sans jamais être capable de détecter la moindre profondeur éditoriale. Je suppose que "le monde" littéraire possède également son quota...

Du manuscrit au livre
On croit avoir accompli le chemin le plus difficile en signant avec un éditeur, mais le plus dur reste à accomplir. Un manuscrit est volatile. On peut à tout moment y opérer des changements, y faire des essais. En fait, on sait toujours que l’on pourra corriger plus tard…
Lorsque votre manuscrit entre dans la chaîne de l’édition, il n’en est plus de même. On travaille désormais sans filet. Bien entendu, les correcteurs sont là, mais vos décisions d’auteur deviennent finales, on ne pourra plus y revenir. Dans mon cas, j’ai eu à effectuer deux rondes de corrections. La première, avec André Gagnon, mon éditeur porte essentiellement sur le propos, le style général, l’à-propos de certains passages et, bien entendu, les fautes et coquilles. La seconde, la plus terrifiante, quand le correcteur se met à l’ouvrage, une correctrice dans mon cas. Ce qui rend cette étape si délicate, c’est que pour la dernière fois vous pouvez agir sur le texte. Vos acceptations ou refus de corrections sont sans appel. Il faut être minutieux, relire et se relire pour aboutir à l’intime conviction. Les relectures qui suivent se passent entre l’éditeur et les correcteurs. Il ne vous reste plus qu’à les découvrir quand votre livre sera édité.
La couverture...
J'ai reçu de très nombreux compliments sur la couverture. Je suis bien forcé de les accepter, mais je n'y suis absolument pour rien! L'unique mérite en revient à Polygone studio et André Gagnon. Je n'ai fait que l'approuver lors de mes vacances dans le Maine. J'avais bien une idée mais ça s'est révélé être une véritable catastrophe. Pour une belle aventure vers le livre, je vous recommande cette organisation : l'auteur écrit, l'éditeur édite, le graphiste dessine et l'imprimeur imprime. Quand l'un commence à vouloir se mêler du travail de l'autre, ça ne donne jamais rien de bon. Je le sais maintenant...

Le 9 octobre 2007 : Je tiens mon livre en main
Je me rends chez Hurtubise HMH pour prendre en main mon premier roman. C’est une belle émotion. La couverture est magnifique. André Gagnon est autant ému que moi en me le remettant. La première phase de l’aventure est maintenant terminée. Dans une semaine se tiendra le lancement (voir photos), puis le début de la promotion, puis les premières critiques.

Je suis désormais un écrivain.

Chapitre effacé

Dans sa version présentée à l’éditeur, le manuscrit comptait une trentaine de pages supplémentaires. Il s’agissait d’un pont entre le soir du 9 janvier 1998, lorsque le verglas cesse, et le dernier chapitre, neuf ans plus tard. Il s’est successivement intitulé « Un dernier pour la route », « Que sont-ils devenus? » puis « Épilogue de rêve ».
Encore aujourd’hui, je considère qu’il proposait les moments les plus drôles du livre. Mais je me suis cependant résolu à ne pas le faire figurer dans la version finale du manuscrit… Dans le cinéma, on dit qu’un « bon » scénariste est celui qui sait écrire, mais qu’un « très bon », est celui qui sait supprimer une scène ou un passage qu’il aime parce qu’il ne rend pas service à l’histoire.
Cette décision fut cependant très difficile à prendre…
Dès les premières lectures du manuscrit par mes amis, deux opinions sont ressorties à propos de ce chapitre. D’un côté, on aimait, voire on adorait. De l’autre on prétendait que l’histoire s’emballait, trop de bonheur, à en devenir insupportable… incroyable?

J’en ai beaucoup parlé avec mon éditeur André Gagnon. Jamais il ne m’a proposé de le supprimer. Mais il s'est bien privé de m’affirmer qu’il était essentiel à l’histoire…

Je me suis alors demandé pourquoi avoir écrit ce chapitre.
La réponse fut vite trouvée : je ne voulais pas quitter mes personnages!

J’ai vécu avec mon narrateur, Julie, Boris, Alex, Alexis, Simon, Michel, Martin, Anne et Pipo durant plusieurs mois. Du matin au soir, du soir au matin, sous la douche, en m’endormant, en promenant le chien, chez mes amis, au cinéma, devant le hockey, et à mon grand regret, dans trop de moments durant lesquels mes proches me savaient absent, je pensais à eux, sous le verglas. J’étais tellement proche d’eux que de ne plus m’intéresser à leurs histoires me paraissait inconcevable. Alors, bien que l’histoire ait été terminée, je me suis lancé dans ce long chapitre en y commettant toutes les erreurs à ne pas commettre…
Tout d’abord, mon histoire a changé de ton. Durant toute la phase d’écriture, j’ai voulu rester pudique, sensible, tout en douceurs. Dans ce chapitre, j’ai abusé de l’effet comique au détriment de la courbe des personnages, et surtout j'ai abusé d'allusions au sexe (Boris et Julie passant le Doctorat en Alberta en étant le « fleuron »). Par ailleurs, j’ai commis l’erreur de me lancer dans de la politique-fiction. J’ai évoqué André Boisclair, puis Pauline Marois, sans jamais envisager que la situation politique prévalant en aout 2006 pourrait être totalement revue en octobre 2007...

Ce chapitre n’est passé que dans les mains d’un seul correcteur. Il se peut que des coquilles, ou fautes persistent.

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Critiques

Ci-dessous quelques extraits. Ce sont, bien entendu, les meilleurs passages. Cependant, je vous offre le lien ou un fac-similé de la critique dans sa totalité. Vous n'avez qu'à cliquer sur le lien ou sur l'image.



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« À l’heure actuelle, il n’y a que Vincent Ravalec pour exprimer, aussi bien que lui, un surnaturel naïf, baroque, inattendu, mais très prenant. »

Michel Lapierre - LE DEVOIR

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« Pierre Szalowski a vraiment le tour pour raconter des histoires et faire parler ses personnages (…)On sent qu’il y a de l’expérience de vie dans ce roman là. »
Caroline Morin TAM TAM – Radio Canada international

http://www.rcinet.ca/rci/fr/emissions/archives/archivesDetails_1946_17102007.shtml
Vous cliquez en haut de la page sur le lien : "Ecouter la deuxième partie de l'émission". En faisant avancer la barre de défilement du fichier audio, vous L'amenez à 44 minutes.


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« Des dialogues punchés, des scènes cocasses et un évènement légendaire font de ce roman un grand plaisir de lecture. »
Maxime Catellier - ICI Montréal

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« Un beau conte tout en finesse et en douceur. L’histoire finira par vous emporter sans que vous le remarquiez. »
7 JOURS


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« Par le biais d’une brochette de personnages fascinants, des êtres humains aussi complexes que représentatifs de l’humanité dans sa diversité, ce roman est un apprentissage, une sorte de roman d’amour qui fixe en même temps les bases de ce qui s’apparente à une étude sociologique en temps de crise environnementale. »
Claudia Larochelle - LE JOURNAL DE MONTREAL

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« Ce roman tonique et très drôle est construit autour d’une idée forte, qui réveillera bien des souvenirs chez les Québécois. Et la métaphore des poissons dans leur bocal, pour lesquels un changement d’environnement va se traduire par un changement de comportement, est une bien jolie trouvaille. (…) L’implacable découpage de l’action et la sympathie vraie que nous inspirent ces personnages forcés de briser leur routine ont l’effet escompté : de de ce livre, on en fait qu’une bouchée. »
Tristan Malavoy-Racine - VOIR


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« Écrit superbement avec de beaux portraits d'individus. On voit bien que l'auteur est un fin connaisseur de la nature humaine. Et la beauté de l'exercice c'est de transformer un cataclysme en une chose merveilleuse au plan humain. »
CULTUREHEBDO.COM


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« Ce roman plonge dans un bonheur tranquille qui transforme tant on n’est plus tout à fait le même après la lecture ! C'est une grande bouffée de bonheur simple et vrai, sans fioriture excessive, un concentré de fraîcheur et de délicatesse. »
Pascal Éloy - LA-REFERENCE.INFO

http://www.la-reference.info/59-decembre2007.html#2

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« Drôle et touchant »

http://www.leclap.qc.ca/

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« C’est un livre merveilleux (… ) C’est magnifiquement écrit. Moi, j’ai adoré ça. (…) A l’image du livre le froid modifie la trajectoire des poisons, ce que je vous souhaite pour l’année 2008, c’est un petit plus de petits gestes qui font une différence dans la vie. Si on peut en faire un petit plus autour de soi offrir plus de bonté et d’amour et surtout, savoir le recevoir… ».

Christine Michaud - SALUT BONJOUR week-end - TVA

http://tva.canoe.com/emissions/salutbonjourwe/bouquineries/20169.html

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"C'est un roman tout à fait charmant d'une grande justesse de ton... Si on le prend comme un conte de fée, on a là un roman qui se lit d'une traite. Le ton est enlevé, le découpage ingénieux."

Catherine Perrin - C'EST ENCORE MIEUX LE MATIN - Radio Canada

http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#idMedia=0&urlMedia=/Medianet/2008/CBF/CestBienMeilleurLeMatin200801070635_2.asx

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"Un petit bijou de littérature, en nomination pour le prix "roman québécois" du prix des libraires du Québec"

Geneviève Allard - LE PLATEAU

http://www.leplateau.com/article-171426-Montreal-vue-parPierre-Szalowski-auteur.html

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« C’est un roman rempli d'espoir et de chaleur... Au fil des pages, l'auteur Pierre Szalowski dévoile une face cachée et rafraîchissante de l'humanité au coeur d'un petit quartier qui doit composer avec les sautes d'humeur de dame Nature. Un premier roman qui fait du bien, notamment en raison de son ton simple et humoristique."

Frédérick Masson - QUEBEC HEBDO

http://www.quebechebdo.com/article-171478-Des-pages-et-des-pages-daventures.html

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« Je suis tombée en amour, j'ai adoré!"

Josée Bournival - LE LIVRE SHOW Canal Vox

http://surdemande.canoe.tv/index.jsp?fr_story=8b2358e0e2f70df0aa7bdbdd48dbfe0692250e37&rf=rss

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« cet événement a inspiré au scénariste Pierre szalowski un premier roman empreint de tendresse... L'auteur braque son regard sur les travers de la nature humaine mais aussi sur l'amour de la vie, qui se révèle bien souvent dans des situations extraordinaires "

COUP DE POUCE

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« Dans une écriture trés directe, pas du tout empruntée, Pierre Szalowski nous fait voyager dans la pauvre petite tête tourmentée de ce garçon. (...) Il y a dans ce livre plein de jolies trouvailles littéraires. (...) Ceux qui ont aimé le roman d'Anna Gavalda "Ensemble, c'est tout" adoreront "Le froid modifie la trajectoire des poissons".

Catherine Pépin - DESAUTELS - RAdio Canada

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« It's very good. I enjoyed it... There is a lot of lovely subplots... I would be very surprised if it doesn't become a movie in a very short order."

Anne Lagacé Dowson - CBC NOON

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« Un roman chaleureux et pétri d'humour"

LE LIBRAIRE - janvier/février 2008

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Je m'étais juré de ne pas censurer les mauvaises critiques, je le fais. J'ai trop souvent été outré de voir des confrères omettre de citer l'ensemble des critiques ou ne ressortir que des phrases hors contexte contredisant le sens de la critique pour tomber dans ce jeu là.

"Si seul l'adulte peut apprécier à juste titre le cheminement des personnages, il risque de demeurer sur sa faim devant la naïveté qui sert le récit..."

Jade Bérubé - LA PRESSE

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« J'ai adoré ce livre parce qu'il est très drôle et très réconfortant. C'est un livre optimiste qui rend heureux, rien de moins. Pour moi, c'est une très belle réussite et un beau bonheur de lecture"

Manon Trépanier - Emmanuel Khérad - LIBRAIRIE FRANCOPHONE - FRANCE INTER

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« Une lecture agréable du scénariste du film Ma fille, mon ange, qui signe ici un premier roman."

Laïla Maalouf - STYLES DE VIE

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« Des personnages colorés redécouvrent l'entraide, la solidarité et l'altruisme dans un roman qui n'a rien de glacial! "

METRO

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« Ce premier roman de Pierre szalowski est une belle réussite, un témoignage touchant, sincère et d'une grande fraîcheur sur une période qui demeure, pour beaucoup, celle de la solidarité"

Sophie Ginoux - LA GODASSE.NET

http://www.lagodasse.net/spip/spip.php?page=archive2&id_article=39

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" Pierre Szalowski nous fait cadeau d'un roman chaleureux qui redonne espoir et nous fait voir le côté lumineux des êtres humains. Je vous mets au defi de ne pas tomber sous le charme de ce petit garçon exaucé par le ciel... "
Christine Michaud - CLUB DE LECTURE ARCHAMBAULT

http://www.archambault.ca/store/promotion.asp?subcat=129&dept=41000

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"Drôle et attachant, un premier roman qui raconte
comment quelques voisins, privés d’électricité, vont quitter leur cocon et,
à travers la magie de l’entraide, s’ouvrir à nouveau à la vie."

WESMOUNT LIBRARY

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"Il faut que vous lisiez ce bijou de petit roman! Je dis petit, mais il est immense par son intensité."

Hélène Comeau - TOAST et CAFÉ

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"J'ai adoré ce roman drôle et touchant qui montre une belle solidarité et qui rend, tout simplement, heureux."
Sébastien benoît - RYTHME FM - Le bonheur est à 4 heures

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"Ce conte charmant, touchant et drôle, est finaliste pour le Grand Prix Littéraire Archambault"

Monique Roy - CHATELAINE

Nouvelles

GRAND PRIX DE LA RÉLÈVE LITTÉRAIRE ARCHAMBAULT !
Le 23 avril dernier, les poissons ont eu la joie de se voir décerner ce Prix préstigieux.

"Die Kälte ändert die Flugbahn der Fische" et "Il freddo modifica la via dei pesci"
après la langue espagnole et catalane, les poissons continuent leur Odyssée vers l'Europe puisqu'ils seront disponibles en Allemand et en Italien à l'année 2010.

DEUX FOIS FINALISTE ! - 26 novembre 2008
C'est toujours un immense honneur que d'être sélectionné dans la liste final d'un Prix littéraire. Les poissons sont chanceux. Ils ont été sélectionnés pour deux prix littéraires d'un coup. LE PRIX DE LA RELÈVE ARCHAMBAULT et le GRAND PRIX LITTÉRAIRE ARCHAMBAULT.
Vous pourvez voter pour la seconde catégorie http://www.archambault.ca/

CONCOURS LITTERAIRE "SORS DE TA BULLE" - 23 octobre 2008
Je retournerai avec joie à Sherbrooke pour parrainer le lancement de CLOCHE-PIED de Maude Boivin-Ouellet, récipiendaire du 1er prix 2008 du Grand concours littéraire Sors de ta bulle mis de l'avant par la commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke.
Je lancerai, à l'occasion, l'édition suivante de ce qui est désormais un grand rendez-vous pour les étudiants et amateurs de littérature de Sherbrooke.
La manifestation se tiendra à la librairie GGC 1567, rue King Ouest - Sherbrooke à partir de 17 heures.

"El frío modifica la trayectoria de los pescados"
La petite histoire "100% Québec" va désormais être disponible pour les lecteurs Espagnols et Catalans. Random House mandadori a en effet acquis les droits du roman. Le livre devrait paraître d'ici un an, je crois.

CORRESPONDANCES D'EASTMAN - Café littéraire
Le dimanche 10 août, à 10 heures, à la terrasse Marjolaine, se tiendra une causerie sur le thème de l'enfance. J'aurai la chance d'échanger en compagnie de ma bonne amie Nicole Fontaine et de Bruno Hébert. La séance sera animée par Danièle Laurin.
http://www.lescorrespondances.ca/content/view/29/88/lang,french/

7 SEMAINES DANS LES MEILLEURES VENTES AU QUÉBEC
Il est de bon ton qu'un auteur prétende se foutre des ventes. Soit je ne suis pas un vrai auteur, soit je suis un auteur différent, mais je ne m'en fout pas!
Alors j'ai eu beaucoup de plaisir à voir les poissons figurer pendant 7 semaines dans les meilleures ventes chez Archambault et durant 5 semaines dans les meilleures ventes chez Renaud-Bray. Ils ont même pointé leurs écailles dans le classement des librairies Pantoute et je sais par les vendeurs de chez Hurtubise que plusieurs libraires du Québec étaient très satisfaits.
La meilleure semaine fut une deuxième position chez Archambault.

FESTIVAL INTERNATIONAL METROPOLIS BLEU DE MONTRÉAL
Dans le cadre de ce grand rendez-vous international, je participerai à la causerie DEVENIR ÉCRIVAIN animée par Winston McQuade le samedi 3 mai à 20 heures.
http://metropolisbleu.org/Festival/Programme/92

LES POISSONS AU CINÉMA!
Peut-être 100 fois on m'a dit "Votre livre ferait un bon film". Tristan Malavoy-Racine, clôturait sa critique dans le journal VOIR en écrivant : "Si ce roman ne fait pas un film, je suis prêt à changer de job!". Ceux qui aiment cet excellent journaliste n'auront pas à le pleurer, les droits du Froid modifie la trajectoire des poissons ont été acquis par les productions Équinoxe. Pour oeuvrer dans ce milieu, j'avoue en être ravi. Je ne pouvais tomber sur meilleure productrice que Lyse Lafontaine qui compte pour dernière adaptation de livre au cinéma, Un dimanche à Kigali.
Bien que je sois scénariste, j'ai décidé de ne pas adapter mon roman. Outre le fait que je n'ai pas envie de me replonger pour deux ans dans mon aquarium, trop d'auteurs qui ont voulu adapter eux-mêmes leur roman se sont méchamment ramassés. Il est très difficile de se détacher de son "bébé" et l'écriture littéraire n'a absolument rien à voir avec l'écriture pour le cinéma.

ET DEUX LIVRES À VENIR!
Les éditions Hurtubise HMH ne pouvaient mieux me récompenser de la belle carrière des poissons en me "signant" pour deux nouveaux livres. Le premier devrait être un recueil de nouvelles, prévu pour parution début 2009. le second, un roman, à publier en 2011.
Merci à Patrick Leimgruber, mon agent littéraire, et Arnaud Foulon, Directeur Général des éditions Hurtubise, pour s'être entendus si rapidement dans une si belle harmonie. Cool and sweet.

TROISIÈME TIRAGE POUR LES POISSONS !
J'évoque plus bas, la joie d'un second tirage. Pour deviner l'ampleur de mes sentiments à cette nouvelle édition, vous reprenez les mêmes mots et multipliez le tout par trois.

SALON DU LIVRE DE QUÉBEC
La nouvelle est périmée, j'en reviens. Encore une fois de belles rencontres, des beuax échanges avec les lecteurs, mais surtout les lectrices.

AUTEUR DU MOIS CHEZ ARCHAMBAULT
Du 22 février au 21 mars, les poissons vont être mis en avant dans les rayons et devantures de cette grande chaîne de librairies. J'en suis honoré et franchement heureux. L'aventure continue pour mon petit roman. Elle est toujours aussi belle. Voic, quelques rendez-vous :
Mercredi 27 février
8h45 à SALUT-BONJOUR sur TVA.
J'y serai dans ma veste "porte-bonheur" (very) Old River, 15 ans d'âge.
Mercredi 19 mars
12h15, rencontre avec Christine Michaud, Archambault Complexe les Ailes, 677, rue Ste-Catherine Ouest, toujours dans la même veste.
Vous pouvez voir des vidéo inédites :
http://espace.canoe.ca/ClubArchambault/video/

Sinon, le club de lecture Archambault distille conseils, recommandations et échanges :
http://www.archambault.ca/store/promotion.asp?subcat=129&dept=41000&mscssid=902054310AB712A1B469B2BC1CA69316

DANS LES CLASSEMENTS DES MEILLEURES VENTES !
Quelle belle semaine! Les poissons sortent de l'aquarium et se pointent dans les classements d'Archambault (TOP12), de Renaud-Bray (TOP9) et dans le journbal de Montréal (TOP6) des meilleurs ventes.

SECOND TIRAGE POUR LES POISSONS!
Je ne peux dire où en sont les ventes du livre puisque c'est une question que je n'ai jamais posée à Arnaud Foulon, DG de Hurtubise-HMH. Bien entendu, je le sais vaguement mais je ne me concentre pas sur ce sujet. Cependant, apprendre que le livre allait bénéficier d'un nouveau tirage m'a fait énormément plaisir. Outre une série de dédicaces ou notes manuscrites uniques (Henry Miller, Humprey Bogart, Yves Montant, René Lévesques...), et diverses autres petites collections, j'adore les collections originales. Dernièrement, j'ai mis la main sur un premier tirage de L'enfant du cinquième nord de mon ami Pierre Billon, que je me suis empressé de lui faire signer. Alors pour ceux que cela intéressent, dans le cas de mon roman, il faut se rendre à la dernière page. Sur la version originale, il est inscrit : "Ce livre a été imprimé en octobre 2007", alors que sur la seconde édition, on lire : "Réimprimé en février 2008".

SALON DU LIVRE DE L'OUTAOUAIS - 28 février au 2 mars 2008
Ah, les salons! J'adore! HMH vient de m'annoncer que je participerai à ce bel évènement le 29 février et le 1er mars. Et pour ceux qui connaissent mon fêtichisme pour le chiffre neuf, un salon le 29 pour sa 29ème édition, ça me convient bien. Vendredi 29 février au stan Hurtubise HMH 16 heures : table ronde - L'enfant narrateur 17 à 18 heures : signature samedi 1er mars 15h30 à 16h30 : signature http://www.slo.qc.ca/

PRIX DES LIBRAIRES 2008 - LES POISSONS NE SONT PAS EN FINAL
J'y croyais et tout le monde y croyait. On a tellement dû y croire qu'on n'arrive pas à y croire. Non, je plaisante. Y'a eu une petite déception de deux petites heures. Cependant, je suis soulagé. L'attente d'une nomination est une longue agonie. C'est fini pour moi d'y penser sans cesse. Place à l'écriture! Le jury a souhaité souligner l'excellent travail des éditeurs de la ville de Québec (3 titres pour ALTO, 1 pour Septentrion). Je les félicite.

PRIX DES LIBRAIRES 2008
le 28 novembre m'attendait une bien belle nouvelle. Le froid modifie la trajectoire des poissons était retenu dans la liste préliminaire des 12 titres qui brigueront une des 5 places de finalistes, et peut-être mieux, en course pour le Grand Prix des libraires du Québec 2008. Même s'il est de bon ton de feindre le détachement dans ce genre de situation, je dois avouer qu'à la découverte de cette nouvelle, ce fut une belle émotion.
http://www.alq.qc.ca/pdlq/preliminaire.htmlpdlq/preliminaire.html

Photos, audios et vidéos



REMISE DES PRIX LITTÉRAIRE ARCHAMBAULT
Une petite photo avec Marie Laberge et dans le lien suivant, une belle vidéo de la soirée.



UNE AUTRE ENTREVUE DU CLUB ARCHAMBAULT
http://espace.canoe.ca/ClubArchambault/video/flv/38121.swf

LYCEE MONCALM - SHERBROOKE - 17 octobre 2008
S'il y a une expérience que j'ai hâte de revivre, c'est bien celle de visiter une classe. À l'invitation de Lynda Dion, sorte de prof de Français "de rêve" qui se consacre corps et âme à ses élèves, j'ai pu passer 3 heures en compagnie de deux classes différentes. Les secondaire 3 étaient vraiment charmants. Leurs questions étaient pertinantes. J'ai vraiment senti que l'histoire de ce petit enfant dont les parents se séparaient allait les toucher. Plus tard, j'ai passé une belle heure avec les secondaires 5, option création littéraire. C'est toujours magnifique d'entendre un jeune dire "j'aime lire" ou "j'ai des choses à dire". Hâte de les lire.







CORRESPONDANCES D'EASTMAN - Aout 2008



Alors ce rendez-vous est vraiment le plus cool de tous. Le cadre est merveilleux. J'ai croisé l'incroyable Bruno Hébert, un vrai "furieux" mais tellement attachant et sympathique. Bien que malade, Nicole Fontaine fut absolument charmante et brillante. Quant à Antoine Tangay, il a animé la causerie sur l'enfance avec grand talent.





















CLUB ARCHAMBAULT- Auteur du mois (de mars 2008)
Une autre rencontre avec Christine Michaud pour clore un beau mois de mars 2008 qui a vu les poissons définitivement sortir de l'eau.
http://fr.youtube.com/watch?v=BjUz7TnQPdY






SALON DU LIVRE DE L'OUTAOUAIS - février 2008


Si au salon de Montréal, ce sont surtout mes amis et connaissances qui étaient venus me rencontrer et me faire signer, ce fut différent lors de ce premier salon en région. Quelques lecteurs inconnus sont venus me saluer. une très belle sensation qui a fait plaisir à mon DG, à la ligne bleue : Arnaud Foulon, des éditions HMH.



























LE LANCEMENT A LA GALERIE ATTAKUS
Fabrice Forestier, propiètaire de la Galerie Attakus, a lancé tous les Loisel-Trip à Montréal, organisé d'autres évènements importants (Thierry Labrosse, le DVD des Invincibles,...). Il a eu la gentillesse de m'accueillir pour organiser le lancement avec l'aide d'HMH, de ma famille et Guillaume Cyr. Ce 16 octobre, je n'ai pas vu le temps passer, mais au milieu de plus de 200 amis, j'ai passé un merveilleux moment, rêvé depuis les premières lignes écrites.
http://7jours.canoe.ca/primeurs-actualites/en-photos/2007/10/22/4596625-7j.html







CHEZ CHRISTIANE CHARETTE
Autre grand moment de cette aventure romanesque, mes 5 minutes dans cette émission culte. Après coup, on se dit qu'on aurait mieux faire de dire cela ainsi et ainsi cela. Mais il en reste un beau souvenir de croiser cette grande dame feuilletant votre roman. Surtout quand dans les jours qui suivent, on se fait parfois on se fait interpeler "Ah, je vous ai entendu chez Charette"... Puis j'ai eu le plaisir der partager ce moment avec un jeune slameur qui vit aujourd'hui dans la banlieue parisienne où j'ai grandi.



Pour écouter (Je suis en onde à partie de 34 mn 45)
http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#idMedia=0&urlMedia=/Medianet/2007/CBF/ChristianeCharette200711161008_1.asx
LE LIVRE SHOW animé par Josée Bournival - CANAL VOX
Réservée aux premiers romans, c'est la seule émission télévisée uniquement consacrée au livre. L'accueil fut très chaleureux. J'ai rapidement su que Josée avait adoré le roman. J'étais inquiet de la réaction des lecteurs mais ils furent tous positifs et charmants dans leurs remarques. Je n'ai pas totalement été envouté par ma prestation. Je me suis senti un peu tendi, trop concentré, même si au fil du temps je me suis relaché.



Le lien vidéo de l'émission : http://surdemande.canoe.tv/index.jsp?fr_story=8b2358e0e2f70df0aa7bdbdd48dbfe0692250e37&rf=rss

RDI EN DIRECT-MATIN avec Louis Lemieux
Dès mon arrivée, je me suis senti très à l'aise. Sur les conseils de mes proches qui m'avaient tous trouvé un peu raide dans LE LIVRE SHOW, j'avais décidé d'être absolument naturel, de ne pas jouer le gars sèrieux pour insister sur le fait que j'étais écrivain.











Le lien vidéo de l'émission : http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#idMedia=0&urlMedia=/Medianet/2008/RDI2/RDIEnDirectMatin200801060758_1.asx
SALUT-BONJOUR par Christine Michaud et Pénélope McQuade
Ce fut toute une surprise de voir le roman évoqué dans cette émission. Ce fut un nouveau petit bonheur parce que Christine Michaud, critique réputée, en fait de beaux éloges.

Pour voir l'extrait vidéo (ça débute à 3 mn 40). À la fin, Christine Michaud présente ses voeux en faisant une touchante analogie avec le propos de mon roman.



http://tva.canoe.com/cgi-bin/player/player.pl?titre=Salut%20Bonjour&emission=salutbonjourwe&video=http%3A//medias.tva.ca/emissions/salutbonjourwe/bouquineries/20169.wmv&reseau=TVA&promotion=
VOUS M'EN LIREZ TANT présenté par Raymond CloutierPlus encore que dans l'émission publique de Christiane Charette, j'ai eu le sentiment de me trouver en compagnie de vrais amis du livre. L'ambiance est très agréable, les échanges avec monsieur Cloutier, très vifs et drôles.
http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#idMedia=0&urlMedia=/Medianet/2008/CBF/VousMenLirezTant200801131405.asx





VOUS ÊTES ICI avec Patrick Masbourian - Radio Canada


En passant cette demi-heure avec cet homme sympathique, je me suis souvenu de mon enfance lorsque j'accompagnais mon père à la Maison de la Radio à Paris. Dans des dramatiques radiophoniques, dans lesquelles ses compositions étaient jouées, j'obtenais de petits rôles. À 3 ans, mon rire était celui des feuilles, plus tard, j'ai même joué Lancelot jeune dans le Chevalier à la charette pour France Cuture. Avec Patrick Masbourian, je n'ai pas joué, je me suis simplement confessé d'avoir un jour prié...


Pour écouter la prière : http://www.radio-canada.ca/radio/vousEtesIci/dossiers.asp?idDossier=95928


Pour écouter l'entretien : http://www.radio-canada.ca/radio/vousEtesIci/dossiers.asp?idDossier=95930


TAM-TAM Canada - RCI

Un très bel entretien avec Raymond Desmarteau. Outre le roman le sujet était l'émigration au Canada. J'ai adoré cette rencontre.
http://www.rcinet.ca/rci/console/index.asp?langue=FR&idEmission=1930&dateExtrait=01/30/2008


LA GODASSE.NET

L'entretien avec Sophie Ginoux s'est déroulé dans les coulisses du Salon du livre de Montréal en novembre. Il est intéressant parce que c'est certainement l'échange qui m'a permis d'en dire le plus. Surtout au plan des motivations et de mes vraies pensées sur le monde du cinéma.
http://www.lagodasse.net/spip/spip.php?page=archive2&id_article=39


CLUB DE LECTURE ARCHAMBAULT
Benjamin, du club Archambault est venu à la maison, accompagné de son frère Sacha, pour réaliser l'entretien. Ils furent charmants et plein de passion. Lili, mon petit Basset griffon Vendée, est encore sous le charme.














SALUT BONJOUR WEEK-END (the return)

Une première fois, à la fin de l'année dernière, Christine Michaud avait fait l'éloge du livre. Cette fois, elle récidive avec des nouveaux mots, encore plus beaux. Je n'ai pu l'écouter qu'une fois, tellement je fus touché.
http://tva.canoe.com/cgi-bin/player/player.pl?titre=Salut%20Bonjour&emission=salutbonjourwe&video=http%3A//medias.tva.ca/emissions/salutbonjourwe/bouquineries/20997.wmv&reseau=TVA&promotion=

SALUT-BONJOUR (forever)

Qu'est-ce qu'ils sont sympas et quel bel accueil! Il règne sur le plateau de cette émission une très belle énergie. J'ai longuement parlé de bonheur, du sens à donner à la vie, avec Christine Michaud avant le passage en onde. À la fin du plateau, la discussion entamée à l'antenne a continué un instant avec Éve-Marie Lorty, si passionnée, Gino Chouinard, si charmant, et Christine Michaud, tellement sincère.




















Contacts

Littérature
Agence Littéraire Patrick Leimgruber
644 Davaar, Outremont H2V 3A9 - QC
goodleim@qc.aira.com

Cinéma et télévision

Agence Artistique Maxime Vanasse
836 Bloomfield, Outremont H2V 3S6 – QC
514 277 4842
http://www.agencemva.com/

Me joindre directement
ecrire@szalowski.com


POUR ACHETER LE LIVRE EN FRANCE
Outre mes nombreux amis, j'ai reçu quelques courriels de France, suite à la très bonne critique sur France-Inter pour savoir comment obtenir le livre. Il est disponible à la LIBRAIRIE DU QUÉBEC à Paris, 30, rue Gay-Lussac 75005, Paris. Téléphone : 01 43 54 49 02.

Il est également disponible en ligne :
http://www.librairieduquebec.fr/

Mais armez-vous de patience, le délai est d'environ 3 semaines. Cela me vaut des échanges savoureux avec Arnaud Foulon, Directeur général des éditions Hurtubise-HMH. À chaque fois que je lui demande si des exemplaires vont être livrés à Paris, il me répond "Les poissons sont dans le bateau"... :-)
Pour info, les deux prochains bateaux (10 exemplaires dans chaque, soit 20 exemplaires) sont déjà réservés.